Comment les PME s’approprient le digital pour améliorer leurs performances

Conscientes de l’apport du digital à leur réussite, les PME n’ont pas toujours les moyens de recruter ces compétences en interne. Elles recourent à alors à un prestataire ou à un chief digital officer à temps partagé. Un investissement indispensable pour leur croissance.

Toutes les petites et moyennes entreprises françaises sont loin de disposer d’un outil informatique performant et agile. Pourtant, selon le troisième baromètre Croissance & Digital d’Ipsos publié l’année dernière, 77 % des PME reconnaissent la contribution du numérique à leur croissance (87 % chez les ETI). Et 46 % des PME (64 % des ETI) ont engagé leur transformation numérique avec une équipe dédiée. Tandis que 45 % ont une stratégie mais concèdent ne pas toujours en avoir les moyens humains. Comment les PME s’y prennent-elles pour mieux gérer leur informatique ?

À la différence des start-up, les TPE de moins de 10 personnes ne peuvent pas s’offrir un chef de projet. Même à temps partagé. « En revanche, elles ont la possibilité de s’adresser à un prestataire de proximité », souligne Stéfane Fermigier, co-président du Conseil national du logiciel libre qui rassemble 300 éditeurs et prestataires open source dans onze clusters en région. « Il existe au moins 3.000 entreprises de services numériques (ESN) en France », précise Thierry Siouffi, président du collège des ESN au Syntec Numérique, un syndicat professionnel des acteurs du digital.

Pour sa part, le site gouvernemental Francenum. gouv. fr géolocalise les prestataires compétents les plus proches, publie des cas d’école et indique quelles aides régionales sont accessibles pour financer un projet digital« La TPE trouvera toujours un prestataire qui lui correspond », estime Alain Assouline, président du Cinov numérique, le syndicat des PME du conseil digital.

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