2020 aura marqué un tournant. En agissant comme un véritable bouclier face à la crise, le digital est désormais perçu comme incontournable par la plupart des entreprises françaises…
Menée après le premier confinement auprès de 720 entreprises du commerce et des services, la 4e édition du baromètre Croissance & Digital de l’ACSEL analyse en profondeur l’impact du digital sur un secteur en pleine tempête.
L’an dernier, les résultats démontraient que le numérique agissait directement sur la croissance de ces entreprises ; une certaine dynamique était enclenchée.
Et, vu les résultats de cette étude, on peut dire que ce mouvement de fond ne s’est pas atténué avec la crise de cette année, bien au contraire…
Une année sombre pour les entreprises du commerce et des services
Parce que personne ne l’a vue venir, la crise de la Covid-19, et notamment le premier confinement, a été douloureusement ressentie par les entreprises du commerce et des services.
La majorité d’entre elles sont des petites structures (de 1 à 19 salariés) particulièrement sensibles aux aléas conjoncturels.
Parce qu’elles ont été touchées de plein fouet, près de 1 sur 2 s’attend ainsi à une baisse de chiffre d’affaires. Sur les 12 % qui annoncent néanmoins de la croissance en 2020, près de 7 sur 10 soulignent la contribution du digital à ce bon résultat.
Plus qu’une opportunité, le digital perçu comme un incontournable
Même si les difficultés économiques rencontrées conduisent 43 % de ces entreprises à freiner leurs investissements numériques, plus de 50 % des répondants identifient le digital comme une opportunité.
En cette période compliquée, il est même perçu comme un « passage obligé » pour s’en sortir : près de 1/3 des entreprises interrogées reconnaissent ainsi avoir eu recours à des outils digitaux pour rester en vie.
Seulement, prises de court et confrontées à des freins structurels déjà existants mais renforcés par la crise (manque de temps et de financement, complexité de mise en œuvre, absence de compétences en interne…), ces entreprises se sont senties parfois contraintes d’agir sans réellement savoir comment s’y prendre.
Une majorité d’entre elles (63 %), principalement des TPE, ayant dû s’appuyer dans l’urgence sur des moyens numériques pour communiquer sur leurs nouveaux dispositifs de vente durant la crise, ont privilégié les réseaux sociaux.